Ce blog est né avec l’intention d’être un espace dans lequel les entités sociales et les professionnels de l’insertion professionnelle puissent partager leurs expériences, accéder à des ressources utiles pour l’exercice de leur activités et établir un dialogue qui permet la conception conjointe de solutions visant à réduire l’injustice sociale par l’accès à un emploi digne par les personnes en situation d’exclusion sociale. Il est dynamisé par le réseau d’entités sociales du Programme Incorporer de « la Caixa » (www.incorpora.org).


Si vous désirez participer par la publication de votre expérience ou exposer une problématique, vous pouvez nous contacter par mail à l’adresse électronique suivante : incorporer@gmail.com .

samedi 20 décembre 2014

Projet Alliance Emploi

Pour plus d’information sur le projet je vous prie de
visiter notre Blog Alliance Emploi.

http://allianceemploi.blogspot.com/

lundi 10 novembre 2014

Entrepreneuriat Social et services éducatifs : un binôme viable ?




Le projet EDUCARE, démarré en mars 2014 et promu par les fondations « la Caixa » et Cariplo, respectivement espagnole et italienne, accompagne deux associations casablancaises – Al Jisr et Initiative Urbaine – dans la création de deux entreprises sociales offrant des services éducatifs.
Le préscolaire et le soutien scolaire pour les populations démunies, prestations proposées par les deux entreprises sociales « Educare », peuvent-elles être économiquement viables tout en garantissant un impact social durable ?
Ces questions et bien d’autres seront abordées et débattues lors de l’atelier de présentation prévu le 14 novembre à Rabat. Les échanges seront modérés par le Centre Marocain des Etudes et des Recherches sur L’Entreprise Sociale (CMERES). A cette occasion, Al Jisr et Initiative Urbaine présenteront leurs projets d’entreprises sociales.
L’événement comptera aussi la présence des responsables des fondations bancaires « la Caixa » et Cariplo (promoteurs du projet Educare) et des associations Casal Dels Infants et Soleterre (porteuses du projet au Maroc) ainsi que de différents acteurs représentant la société civile, le secteur public, les entreprises privées et Institutions concernés par la thématique.
Projet pilote au Maroc, le projet EduCARE promeut le concept d’entrepreneuriat social au sens large, notamment, dans le domaine de l’Education à travers l’accompagnement de deux expériences concrètes sur le terrain. Une initiative novatrice qui amorce une réflexion constructive sur l’entrepreneuriat social au Maroc.


mercredi 28 mai 2014

Appel à propositions de projets: Pour les Jeunes et Par les Jeunes



 Pour les Jeunes et Par les Jeunes

Le projet « Jeunes au Travail » du Bureau International du Travail (BIT), financé par le Ministère des Affaires Etrangères, Commerce et Développement du Canada, a pour objectif d’augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes au Maroc, notamment par le développement de l’esprit entrepreneurial et les initiatives d’auto emploi chez les jeunes.


Le projet « Jeunes au Travail » dispose d’un fonds nommé « Pour les Jeunes et Par les Jeunes » pour encourager les organisations locales ou régionales de jeunes à prendre une part active dans des projets générateurs d’emplois. Les projets devront contribuer à générer des emplois décents pour les jeunes (18 à 35 ans) marginalisés.



Ces organisations (associations ou coopératives) de jeunes sont celles qui opèrent dans le domaine de l’entreprenariat et qui encadrent des jeunes femmes et hommes afin de lancer leurs projets.



Le fonds a un triple objectif:

  • 1. Renforcer la capacité des associations de jeunes, notamment en entrepreneuriat, afin de développer des projets innovants et créateurs d’emploi pour leurs pairs.
  • 2. Tester de nouvelles idées et approches novatrices qui aident les jeunes à acquérir de l’expérience et créer l’auto-emploi en tant que promoteurs de nouvelles entreprises.
  • 3. Promouvoir davantage et reproduire les idées d’entreprises qui ont fait leur preuve ou qui ont connu un succès.
Le financement de ces projets d’associations se fait par le biais de subventions ne dépassant pas 80.000 MAD.


Pour être éligibles les organisations doivent remplir TOUS les critères suivants;

  • 1. Les personnes morales (association, coopérative ou ONG) ;
  • 2. Une organisation dont les jeunes, âgés entre 18 et 35 ans dirigent le Conseil d’administration ou le bureau exécutif et l’essentiel des membres sont des jeunes âgés entre 18 et 35 ans ;
  • 3. Qui encadrent et ont identifié des jeunes femmes et hommes porteurs de projets âgé(e)s entre 18 et 35 ans ;
  • 4. Qui proposent un(e) coordonnateur(trice) du projet âgé (e) entre 18-35 ans. Il/elle doit être la personne qui soumettra la proposition de projet et le point focal dans l’association demandeuse ;
  • 5. Les organisations (coopératives ou associations) familiales sont exclues ;
  • 6. Basées dans les régions du Sous Massa Drâa, de l’Oriental et l’axe Casablanca-Kénitra.
Ces associations doivent présenter une proposition de projet dont le but ultime est la création d’emploi pour les jeunes femmes et hommes âgés entre 18 et 35 ans.


Quels sont les projets qui peuvent être financés par le fonds « Pour les jeunes et par les jeunes »?
  • 1. Ceux orientés vers la sensibilisation des jeunes à la création d’entreprise. A noter que ces associations doivent préalablement avoir dispensé des cours de formation aux jeunes et que lesdites formations sont sanctionnées par un diplôme.
  • 2. Ceux orientés sur les emplois verts (création de coopératives/entreprises qui emploient les jeunes dans les domaines de l’environnement et développement durable (biodiversité, écosystème, énergies renouvelables, écotourisme, recyclage,…)
  • 3. Ceux qui promeuvent l’entreprenariat féminin (création d’entreprises/coopératives dirigées par de jeunes femmes).
  • 4. Ces propositions de projet peuvent aussi bien cibler la création que l’extension d’une structure déjà existante (association ou coopérative).
Partenariats :


Les partenariats avec d’autres acteurs tels que les entreprises privées, les associations professionnelles, les fondations ou les organismes publics sont encouragés. Ces partenaires peuvent être des nationaux ou des étrangers. Les ONG internationales peuvent ainsi faire office de partenaires. Les organisations candidates doivent démontrer l’engagement total du partenaire qu’elles mentionnent dans leurs dossiers de candidature.

A cet effet, l’organisation de jeunes doit impérativement accompagner ou faire suivre son dossier de candidature d’un accord écrit de partenariat entre elle et le partenaire. Ledit accord doit dûment porter les signatures des plus hauts responsables de chaque structure à la satisfaction du projet « Jeunes au Travail ».


Financement et Durée:



Le financement du projet accordé à l’organisation se fera en 2 tranches:

- Première tranche: 40% de la subvention
- Deuxième tranche: 60% de la subvention



La 1ère tranche est attribuée à la signature de l’accord de subvention pour le financement d’activités prédéfinies par l’association/coopérative. La 2ème tranche, quand à elle, est conditionnée par la réalisation des activités telles que planifiées dans la tranche 1 ainsi que par la soumission des rapports satisfaisants de mi-parcours (rapports narratifs de progrès et un bilan financier détaillé).



Les résultats attendus du projet doivent être menés à terme dans les 8 mois qui suivent la signature de l’accord de subvention.



Comment soumettre sa candidature?



• La présente note d’information et le dossier d’inscription sont disponibles sur le site suivant : www.tanmia.ma



• Il est conseillé de :

  • Lire attentivement ces documents avant de soumettre votre candidature.
  • Envoyer votre candidature, en pièce jointe, et exclusivement sous forme de document Microsoft Word.
  • Dûment remplir et envoyer le formulaire d’inscription au plus tard le 08 juillet 2014 à 17h00, à l’adresse email : y2ymaroc@ilo.org
Chaque organisation doit préciser dans le titre/sujet de son email : le nom de l’organisation suivi de la région, à savoir : Agadir, ou bien Oujda ou bien Casablanca- Kénitra.


Aucun formulaire rempli à la main ne sera accepté.



Vous recevrez un e-mail de confirmation dans les 5 jours ouvrables qui suivent. Nous vous prions de ne pas nous écrire ni de nous appeler.



Comment les propositions sont-elles sélectionnées ?



Cofinancement:



L’association et/ou le (la) jeune porteure du projet doit absolument contribuer au projet à hauteur de 15% minimum du montant total du projet.

mardi 27 mai 2014

La vie après la prison

Comment réintégrer la société après un séjour en prison? 

Reportage sur ces détenus qui se battent pour qu'on oublie leur casier judiciaire. Certains ont la chance d'être soutenus par des associations, comme l'association Relais-Prison-Société ou par l'Etat grâce à la fondation Mohamed VI pour la réinsertion des détenus. D'autres essaient de s'en sortir seuls comme Mohamed Saïd qui a appris à lire et à écrire en prison. D'analphabète, il est devenu poète et a édité un recueil.


Un parcours hors du commun. 



Pour revoir ce reportage diffusé dans l'émission du mardi 13 mai, suivez ce lien :

MEDI 1 TV - Emissions : Medi Investigation - Maroc: La vie après la prison www.medi1tv.com


Pour une cellule d’accueil et d’orientation des ex-détenu

On dit qu’une peine de prison implique la privation de liberté, mais en réalité dans le monde de la personne elle va au-delà de la privation de liberté ; la coupure entre un avant stable, rassurant mais oppressant et un après déstructuré mais ouvert, ne semble pas valide. Etre marginal c’est être à la marge de ce qui fait une société, à savoir ses lois, ses marges, ses coutumes, ses manières d’être. Il faut noter qu‘une personne qui sort d’une prison ne jouit pas d’un statut spécifique faisant d’elle un public cible particulier ; à part le fait de les inscrire dans le cadre des personnes vulnérables, aucune solution pour subvenir à ses besoins. De ce fait, elle s’inscrit automatiquement dans la catégorie des personnes exclues. Fragilisée, voire marginalisée, demandeuse d’emploi difficile à placer, elle fait partie du public visé par l’insertion socioprofessionnelle.

C’est dans cette perspective que notre association Relais : prison-société a mis à la disposition de cette population trois ateliers de formation sur la réparation du matériel électroménager, la réparation du matériel informatique, et au métier d’agent de sécurité. L’accompagnent social et le renforcement des capacités à travers les focus groupe ou les entretiens individuels pour multiplier les chances d’intégration à travers l’emploi, ne semblent pas trop intéresser les bénéficiaires. Beaucoup des inscris aux ateliers de formation ou des focus groupe s’absentent ou délaissent la formation. La mise en place des ateliers de formation (qualifiante ou non) connait de nombreux obstacles. Les représentations des formations renvoient à l’école, à la scolarité qui est pour la plupart d’entre eux vouée à l’échec. Selon l’expérience de l’association, tant à travers ses activités au sein de la prison qu’à travers l’accueil des ex-détenus, la population détenue est gravement sous scolarisée. Il va de soi que l’enseignement n’est pas leur souhait. 

Ces derniers réclament un soutien financier ou un emploi rémunéré dès les premiers entretiens.

La gestion du temps et de l’espace, instruments pour l’institutionnalisation d’un espace d’appartenance légitime, est un souci majeur pour l’ex-détenu. Si aujourd’hui fréquenter le quartier peut être vécu comme un moyen d’entretenir le sentiment de son utilité, ainsi qu’une estime de soi remise en cause par la cessation de toute activité professionnelle et la destruction des repères habituels du temps et de l’espace, elle le place aussi devant une contradiction. En effet, son absence marque une distance vis-à-vis de ses amis du quartier, de sa famille, de son espace habituel, au point qu’avant, il ne fréquentait personne et aujourd’hui, il est à la recherche de la vie communautaire qui se passe devant lui comme un mode de vie supérieur parce que c’est communautaire. 

Cette nouvelle attitude vis-à-vis du nouveau mode de vie dans cet espace semble se révéler une caractéristique essentielle de sa vie. Tout se passe comme si les dispositions individuelles, que ce dernier a longtemps cultivé dans son égarement en marge de sa communauté, l’avaient conduit à faire sien un mode de vie caractérisé par une grande distribution des rôles, à chacun sa place dans l’espace social. La durée de son emprisonnement pour la rééducation et la correction n’est déterminée ni dans le temps ni dans l’espace ; elle se poursuit après la libération. Une deuxième chance, n’est qu’un rêve tant souhaité et par lui et par les siens, pendant sa véritable épreuve dans l’isolement. Regard méfiant de la communauté, blocage juridique qui ne lui permet pas d’avoir la réhabilitation. Fiche anthropométrique toujours salie par ce passé. Véritable handicap vers un emploi Digne et stable.

N’ayant bénéficié d’aucun soutien pour le motiver à ce projeter dans l’avenir avec un projet de vie pour sa sortie ; libéré sans aucun plan de réinsertion sociale ou professionnelle et aucun accompagnement psychologique, l’ex-détenu est livré à lui-même, à sa volonté personnelle qui se heurte à de sérieux problèmes et à de vrais obstacles liés à cette volonté personnelle trop fragilisée par un parcours de vie tellement perturbé pour que la personne devienne forte et déterminée.

Il y a d’abord, le besoin d’un budget quotidien, ne serait ce que pour le déplacement de l’ex-détenu vers les focus groupe ou vers les ateliers de formation ou pour la recherche du travail, dans le cas où il est pris en charge par la famille. Le cas échéant, il doit nourrir sa famille, ses enfants … Il est redevable envers les siens de l’avoir pris en charge pendant son emprisonnement.

Mais, son faible niveau de qualification, son expérience professionnelle réduite, le vécu d’exclusion et la saturation du marché du travail, laissent peu de chance devant l’obtention d’un emploi dès la sortie de prison. Les pistes possibles sont l’orientation vers des stages de détermination des performations ou des formations.

Il y a urgence d’une cellule d’accueil d’orientation et de conseil dans les communes, au sein des associations de quartiers et dans les communes, adoptant une démarche socio-pédagogique qui consiste à amener les ex-détenus à entrevoir des alternatives non classiques, d’avantage motivantes, dans la mesure où les formation se font dans l’action, au sein des entreprises, rémunérés, ou dans des activités génératrices de revenues individuelles. Ainsi, le bénéficiaire baigne dans la communauté sans faire attention au regard de l’autre. Il est jugé avec des critères d’apprentissage et de savoir au quotidien et non d’après ses antécédents.


               Par Mme Fatna El Bouih.

lundi 26 mai 2014

Appel à projets : 10 initiatives bénéficieront de l’appui LEAD

Prolongation du délai de soumission des dossiers de demande de financement des initiatives de plaidoyer locales

En lien avec l’appel à initiatives de plaidoyer locales lancé par le Collectif pour la Promotion des Droits des Personnes en Situation de Handicap, le délai relatif à la soumission des dossiers de demande de financement a été prolongé jusqu’au 31 mai 2014.


le Collectif pour la Promotion des Droits des Personnes en Situation de Handicap met en œuvre au Maroc le projet régional LEAD « Leadership Empowerment for Action on Disability » en partenariat avec Handicap Internationalla société Morocco Trade and Development Services (MTDS), avec l’appui du Middle-East Partnership Initiative (MEPI). Ce projet vise à promouvoir des mesures pouvant contribuer à l’amélioration des politiques, programmes et pratiques en faveur des personnes en situation de handicap et leur participation à tous les niveaux.

Objectifs de l’appel à initiatives :

Les objectifs visés de cet appel sont de :
  • Appuyer financièrement et techniquement les associations représentatives des personnes en situation de handicap dans leurs actions de plaidoyer sur l’inclusion des droits des personnes en situation de handicap;
  • Favoriser la promotion des droits des personnes en situation de handicap au regard des dispositions de la Convention relative aux droits des personnes en situation de handicap et de la Constitution de 2011 ;
  • Renforcer le rôle des associations de/pour les personnes en situation de handicap dans l’amélioration de l’action publique au travers d’actions de plaidoyer pour une inclusion effective des droits des personnes en situation de handicap dans les politiques publiques.
Après sélection, les 10 initiatives de plaidoyer retenues bénéficieront d’un appui financier à hauteur de 7500 DH et d’une durée maximale de 4 mois.

Critères d’éligibilité des demandeurs :

Sont éligibles au présent appel à initiatives :
  • Les associations participantes à la formation e-learning ;
  • Les associations de/pour personnes en situation de handicap;
  • Et toute association de droits humains (droits des femmes, droits des enfants…).
Les initiatives menées par les associations ayant participé à la formation e-Learning dans le cadre du projet LEAD seront particulièrement privilégiées.
Seront également privilégiées les initiatives portées par plusieurs associations dans le cadre d’un réseau local ou régional.
Date limite de dépôt des dossiers : 31 Mai
Les dossiers complets de demande de subvention doivent être envoyés à l’adresse mail suivante :Lina.squalli@gmail.com avant le 31 mai inclus, contre accusé de réception.
Les demandes doivent être soumises en français ou en arabe à l’aide du dossier ci-après à compléter (dactylographié sous format Word, les demandes
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rédigées à la main ne seront pas acceptées).
Les budgets sont à compléter sous format Excel dans le formulaire et en dirham.
Ne seront pas pris en compte les dossiers incomplets ou parvenus hors délai.
Le demandeur doit impérativement disposer d’une adresse mail.
Pour tout renseignement complémentaire prière de contacter au 05 37 77 33 50 ou par mail à l’adresse suivante :Lina.squalli@gmail.com
Documents à télécharger sur le lien :          http://www.assoactu.ma/appelaprojets/

jeudi 23 janvier 2014

Handicap et/au travail


































"La Fêlure"
d'après une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald

Vendredi 24 janvier 2014
20h30 à la FOL

La pièce sera suivie d'un débat animé par le metteur en scène et le comédien ayant pour thème: "le handicap et/au travail" 

Un écrivain majeur des années 30, l'américain Francis Scott Fitzgerald, auteur de "Gatsby le magnifique" et mentor de Ernest Hemingway, nous relate sa vie dans un texte autobiograhique où se mêle ironi, humour noir, folie et mélancolie.
Il nous parle de l'importance d'écrire pour lui et comment il a plongé d'une réussite fulgurant et insolente à la rupture... La Fêlure, le jour ou l'inspiration ne vint plus.

Mise en scène: Cédric Laroche
Comédien: Jean Malbernard
Entrées: adultes 50 dh, étudiants: 20 dh
Fédération des Oeuvres Laïques Maroc, 16, rue Moussa Bnou Noussair, quartier GauthierCasablancaTél; 05 22 26 67 51





lundi 16 décembre 2013

Guide de partenariats stratégiques ONG-entreprises



Voilà le lien à une publication indispensable  pour tout le secteur associative et les entreprises engagées à l’action sociale: Guide de partenariats stratégiques ONG-entreprises, publié par l’Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

https://drive.google.com/file/d/0B1b_od3If8o5UDBSOEJRbGQ3eTA/edit?usp=sharing
Bonne lecture !

mercredi 4 décembre 2013


Pour une meilleure insertion sociale et professionnelle des mères célibataires au Maghreb

SEMINAIRE D’ECHANGE
«Dispositif de prise en charge et de défense des droits 
de la mère célibataire et son enfant au Maghreb »
12 et 13 Décembre 2013 à Casablanca

 Afin de créer les conditions de partage d’expériences entre les acteurs publics et associatifs impliqués dans la prise en charge des mères célibataires et leurs enfants, l’association INSAF a le plaisir de vous inviter au séminaire d’échange, organisé à l’hôtel Idou Anfa les 12 et 13 décembre 2013, entre les associations et institutions algériennes, tunisiennes et marocaines sur la prévention de l’abandon des enfants hors mariage, la défense des droits et la réinsertion socioprofessionnelle des mères célibataires et leurs enfants.

Cette rencontre est organisée en partenariat avec l’Association Santé Sud (France), l’Association SOS Femme en détresse (Algérie) et le Réseau AMEN Enfance Tunisie (Tunisie), avec l’appui de l’Union Européenne et l’ONU Femmes.

A travers ce lien vous pouvez acceder à plus d’information et au programme du séminaire:

Pour des raisons d’organisation, je vous prie d’adresser la confirmation de votre participation, par e-mail à l’adresse direction@insaf.ma, avant le 06 Décembre 2013.

Evénement Incorporer-HEM Tanger: La Responsabilité Sociale de l’Entreprise





Le 21 novembre, l’association Casal dels Infants et l'Ecole de Hautes Études en Management Campus-Tanger  (HEM) ont organisé dans le cadre du Programme Incorporer une table ronde autour de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE).

L’objectif de l’événement était de sensibiliser les managers des entreprises d’aujourd’hui et de demain sur leur rôle dans la construction d’une société plus égalitaire. Plus de 100 étudiants et représentants du tissu entrepreneurial tangérois se sont rencontrés à cette occasion au campus Tanger de l’HEM.

Les intervenants étaient les suivants : le secrétaire général de la CGEM Nord, M. Assid Mohammed Houbbane, le directeur de CaixaBank Maroc, M. Mohammed Ali Kadiri et Mme. Fadwa Amharech, coordinatrice du Programme Incorporer à Tanger et membre de l’association Casal dels Infants.  Ces trois interventions ont permis d'éclairer la notion de RSE selon trois angles : celui d'une confédération d’entreprises fortement engagées dans la promotion de la RSE au Maroc,  celui d'une entreprise pionnière dans la démarche RSE en Espagne à l’international, et celui du secteur associatif. Ce dernier est en effet appelé à devenir un partenaire stratégique des entreprises décidées à orienter leurs stratégies vers le respect de tous les groupes d’intérêt qui les entourent.

Le Programme Incorporer a été présenté comme une initiative de collaboration entre les secteurs associatif et entrepreneurial capable d’impacter fortement la vie des personnes en risque d’exclusion sociale, à travers l’insertion et la formation professionnelle, comme le prouvent plus de 2500 insertions et 400 entreprises impliquées au Maroc depuis l’année 2009.  

lundi 25 novembre 2013

Soirée spéciale sur MEDI1 TV le 25 Novembre 2013 à partir de 21h20, dédiée à Anaïs

Une soirée spéciale sur MEDI1 TV le 25 Novembre 2013 à partir de 21h20, dédiée à Anaïs, l'association d'utilité publique au profit des personnes à besoins spéciaux; 

Je vous invite à suivre l'émission de la soirée dédiée à ANAIS et je vous demande de diffuser au maximum cette information auprès de vos connaissances, amis et familles.

lundi 21 octobre 2013

Pour une réforme des procédures de réhabilitation

La réhabilitation des ex-prisonniers dans la société est désormais au centre des revendications de plusieurs associations qui s’occupent de la vie post-carcérale, opèrent dans la réinsertion de ces personnes et ne cessent d’appeler à la simplification des procédures de réhabilitation.
Les prisonniers ont eux aussi droit à une deuxième chance dans la vie. A cet effet, il est important de leur donner les moyens nécessaires pour retrouver une place dans la société, et en premier lieu, en les aidants à trouver du travail. Mais, malheureusement de nombreuses personnes mises en prison ne sont pas réellement bien insérées dans la société avant leur incarcération. La mentalité des personnes à l’extérieur joue en leur défaveur. La plupart d’entre eux démunis, sans formation, trainant des maladies physiques et psychologiques, sont livrés à eux même dans une société impitoyable à leur égard, que deviennent-ils ? que font les pouvoirs publics, la délégation générale de l’administration pénitentiaire et de réinsertion et les associations des droits humaines, pour aider des personnes à retrouver le chemin de la dignité sans trop de dégâts ?
De plus, certains détenus ne souhaitent garder aucun contact avec leurs proches de l’extérieur. Si les détenus n’essaient pas de garder des liens avec la réalité extérieure, leur réinsertion sera d’autant plus difficile.
Puis encore, le casier judiciaire est une barrière qui empêche  la réintégration, il représente  un fantôme, un obstacle d’insertion pour tous les ex-détenus, sans exception. Ils n’arrivent pas à trouver  leur place dans la société. Dans un première temps, ils ne trouvent pas d’emploi stable, ni même de quoi se nourrir. Certes, il est souvent nécessaire de donner une formation aux détenus pour qu’ils puissent trouver du travail. Mais, une fois la formation terminée, le vrai casse-tête est de trouver du travail, car les employeurs demandent ce casier judiciaire. Il est vrai que ce fichier représente pour les institutions judiciaires un mécanisme d’information sur les antécédents criminels des personnes condamnées, de détermination pour la justice du degré de leur dangerosité et à quel point ils deviennent des criminels et un moyen d’aggravation de peine en cas de récidive ; mais  l’ex-détenus se dit : « j’ai purgé ma peine, j’ai payé ma dette à l’égard de la société, je commence une nouvelle vie ». Or, c’est tout le contraire, en recouvrant sa liberté l’ex-détenu est confronté à toutes les tracasseries du monde la réinsertion elle-même. Selon les spécialistes de criminologie et de rééducation, le processus de réinsertion ne commence pas en franchissant le portail d’une prison, mais avant à l’intérieur de cette prison et pendant de longues  périodes à respecter pour obtenir soit :
1 la réhabilitation par la force de la loi qui comporte deux cas :
.si la personne a été condamnée à une peine allant de 6 mois à un an, elle doit attendre 5 ans et un jour avant d’entreprendre la démarche qui prend de 1 à 2 mois et exige de nombreux documents,
.si la personne a été condamnée de 1 à 2 ans, il faut attendre 10 ans et un jour pour effacer de son casier judiciaire la peine, et 5 années d’attente additives par année de condamnation supplémentaire.
2 la réhabilitation judiciaire c’est une procédure plus longue, quelle que soit la peine à laquelle avait été condamné l’ancien détenus. Elle peut être entamée 3 ans après la sortie de prison, à condition de s’acquitter de l’amende éventuelle accompagnant la peine. Elle nécessite environ 5 mois d’enquêtes approfondies menées entre autre par la Commission générale de la gestion des prisons et de la réinsertion  et le ministère de la justice, si l’ex-prisonnier récidive durant cette période, il devrait  attendre 2 ans avant d’entamer une nouvelle procédure de réhabilitation similaire.
Bref, comment peut-on concevoir que l’ex-prisonnier puisse attendre en tant  que citoyen dans la précarité plusieurs années, avant d’avoir droit à l’accès à l’emploi, car la plupart des employeurs exigent le casier judiciaire comme préalable à l’embauche.
 Ce document est considéré comme une punition supplémentaire, qui serait plus dure que des peine privatives de liberté, mais pour pouvoir dépasser les entravés à l’insertion professionnelles, nous demandons à ce que ces délais fixés par le code de la procédure  judiciaire (amendé en 2011) soient revus à la baisse car ils retardent la réinsertion. Nous avons besoin de la mobilisation des partenaires tels que les associations, les centres de formation, les entreprises, l’Etat, et ce pour donner une force à cette initiative, et il  faudra améliorer les outils de l’insertions des ex-détenus de la façon la plus adéquate possible dans le but de pousser les entreprises à embaucher ces personnes et contribuer à leur réinsertion dans la société.

                          Etabli par Latifa NARIAKI